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Date
> 18/05/2006
Duree
> 1 jour
Domaine institutionnel
> ARCHITECTURE
Auteur
> Dimitri Toubanos
Tiers de rattachement
> ENSA
Localisation
> Nancy
Enseigner l'architecture et l'urbanisme à l'ère du développement durable - Rencontres pédagogiques
Domaine Programmatique :
Enseignement.
Échelle :
XL.
Enseigner l’architecture et l’urbanisme à l’ère du développement durable
Les premières rencontres inter-ENSA sur la thématique du développement durable ont eu lieu le 18 mai 2006 à l’ENSA de Nancy.
Ces rencontres ont permis de rassembler les enseignants intéressés et motivés par les méthodes d’enseignement du développement durable en architecture et en urbanisme.
Ces rencontres ont abouti à la rédaction de l’Appel de Lyon, dont les propos introductifs sont les suivants:
Enjeu majeur du 21ème siècle, la mise en place d’un développement durable et équitable implique une remise en cause profonde des pratiques politiques et sociales et des choix culturels, économiques et techniques.
La démarche environnementale est la réponse participative du monde du bâtiment et de l’urbanisme à ce défi. Elle induit de nouvelles attitudes, méthodes et solutions pour fabriquer la ville et créer l’environnement de l’homme. Pour permettre aux concepteurs de s’insérer dans cette dynamique, une approche responsable invite les professionnels (architectes, urbanistes, paysagistes, ingénieurs, entreprises, industriels) à ne pas rester dans une attitude frileuse, mais à repenser les savoirs liés à leur discipline.
Enseigner aujourd’hui l’architecture et l’urbanisme, c’est prendre parti dans ce vaste enjeu et mettre en œuvre des dispositifs pédagogiques adaptés. Aucun argument ne peut justifier un silence face à ces problèmes. Aucune spécificité ne peut être revendiquée pour ignorer les questions posées. Aucune priorité ne doit servir de prétexte à reporter les réponses attendues.
Toutes les ressources doivent être mobilisées. Les sujets à aborder sont vastes. Les modèles didactiques sont potentiellement nombreux. Les réponses doivent être inventives et généreuses. Toutes sont légitimes si elles permettent une réinterprétation critique des savoirs et des savoir-faire existants. Toutes sont dignes d’intérêt si elles encouragent le partage de connaissances et la mise en commun de compétences.