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Type de data
> TD
Cible
> Étudiant
Domaine institutionnel
> ARCHITECTURE
Auteur
> Anna El Bouaili, Laure Anne Viollette, Lauriane Kugler
Tiers de rattachement
> ENSA Paris Belleville, sous la direction Dimitri Toubanos
Année de conception
> 2016
Localisation
> Paris (75)
> Latitude : 48.87481649999999
> Longitude : 2.3741867999999613
Thématiques
> confort
Comment le confort serait-il lié, encore aujourd’hui, à l’éducation et à la société de normes ?
Domaine Programmatique :
Enseignement.
Statut :
Terminé.
L’analyse du texte de Lionel Engrand et les études qui ont suivies nous ont permis de dégager deux concepts.
Le premier serait que nos normes sont différentes non seulement à cause de la différence d’âge ou de notre vie mais aussi par l’expérience de chacun.
Et le second : Il semblerait que notre habitat et notre intérieur nous représentent en tant que personne et déterminent l’image que nous voulons renvoyer.
(Une personne minimaliste n’a pas besoin de d’étaler ses objets pour montrer qu’il existe. Donc sa représentation de lui en tant que personne qui ne se contente que du strict nécessaire.)
Cela nous permet de dire que le salon des arts ménagers a permis de faire découvrir à la population les nouvelles technologies et les objets qui ont permis de nous faciliter notre quotidien. Pourtant il a aussi fait entrer dans nos mœurs la culture du beau et la présence d’un objet en particulier à l’exposition le rendait quasiment indispensable si on voulait un bel intérieur.
Cette idée de représentation de soi par la maison et son intérieur est arrivée à partir de ce moment-là. Le salon des arts ménagers à la fin de son ère s’est professionnalisé, les particuliers ne pouvaient plus y entrer. Cela s’explique par l’apparition dans les années 50 des grands magasins qui sont juste les descendants du salon des arts ménagers. Par conséquent Ikea, Maisons du monde créent par le biais de leurs campagnes cette culture du beau. Et nous décidons donc de choisir tel ou tel produit parce les publicités nous ont fait penser que nous en avons besoin, et que ces meubles sont beaux. Donc on pourrait penser que si on dit « salon des arts ménagers » et « Ikea » pour quelqu’un qui n’a pas lu notre article, ce sont deux entités différentes.
Mais après avoir analysé le texte par des concepts nous nous sommes rendues compte que nous sommes juste les « héritiers » de l’ère d’après-guerre. Les deux montrent des schémas d’aménagement sensiblement similaires, ce qui diffère seulement c’est l’époque de diffusion de ses schémas. En 1961, le Salon quitte le Grand Palais pour s’installer au Centre des nouvelles industries et technologies (CNIT). A l’apogée des Trentes Glorieuses en 1960 la plus grande partie des ménages investissent dans un équipement lourd (réfrigérateur, lave-linge, téléviseur), le salon des arts ménagers connaît le début de son déclin : les magasins se multiplient dans toute la France et il est donc inutile d’aller à Paris pour découvrir des nouveautés (qui n’en sont plus vraiment). Ce sont désormais les représentants ou les commerçants des « maisons de cadeaux » ou d’« électroménager » qui se déplacent pour sélectionner leurs produits. Le dernier Salon a lieu en 1983, il est ensuite remplacé par le Salon de l’équipement domestique (PROMODO). Réservé aux professionnels, il a lieu au parc des Expositions de Villepinte.
Grâce à l’analyse que nous avons faite du texte de Lionel Engrand et des conclusions que nous avons tirées, nous pouvons nous demander quel est l’impact commercial et publicitaire dans notre société. Si en effet nous supprimons toute sorte de modèle influent, quels seront les choix de la population? Verrions nous apparaître dans le futur de nouvelles conceptions (ou formes) de confort?