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Accueil Étudiant TD Les classes sociales sont elles matricielles de la notion de confort étendue à la société ?

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Type de data

> TD

Cible

> Étudiant

Domaine institutionnel

> ARCHITECTURE

Auteur

> Ariane Kozlowski, Hugo Larcher, Jeanne Tatin

Tiers de rattachement

> ENSA PARIS BELLEVILLE, SOUS LA DIRECTION DIMITRI TOUBANOS

Année de conception

> 2016

Localisation

> Paris (75)

> Latitude : 48.87481649999999

> Longitude : 2.3741867999999613

Thématiques

> confort

Les classes dominantes sont-elles forcément, à elles seules, édi catrices de ce modèle de confort ? Peut-on imaginer une forme de confort naturel qui ne serait que très peu in uencé par la présence de rapports de force et dont une classe sociale non dominante serait à l’origine ?

Domaine Programmatique :

Habitat.

Statut :

Terminé.

Le texte de Olivier le Goff que nous avons étudié est une conclusion à une histoire du confort et insiste particulièrement sur la publicisation de cette notion ainsi que sur l’avènement de modèles dans les manières de vivre et d’habiter. Nous nous sommes donc demandés ce qui pouvait être à l’origine de ces modèles et quelles pouvaient être leurs modes de diffusion.
Ainsi, le confort est une notion, qui bien que ayant trait à la sphère privée, revet, notamment depuis le XIXème siècle, un caractère éminemment social et a une dimension presque publique. Cette publication a contribué à l’emergence de modèles, dont les gropes sociaux dominants sont le plus souvent à l’origine. Ceci a pour et, selon nous, de déposséder les groupes non dominants de choix concernant leur manières d’habiter. L’intervention du pubic dans la sphère intime et la position de modèle des groupes dominants leur o re en outre une mainmise parfois exploitée consciamment dans un but de contrôle social.
Dans un second temps nous avons donc tenté d’explorer, au moyens d’exemples de projets puis de concepts, des manières de s’opposer à ce mode di usion unilatéral. Il s’agissait donc de chercher des modes d’avènement de modèles alternatif.

Ainsi, la consultation des habitants peut être un moyen de faire emerger de nouveaux modèles. En effet, le mode de vie de ces derniers n’est peut être pas conforme à un modèle social préétabli et qui préside au dessin des différentes typologies de logement. De même, notamment dans les Suds, le fait de s’inspirer de l’architecture vernaculaire, tout en y réintroduisant des techniques novatrices, peut être un moyen de développer des modèles en marge du modèle dominant et peut être mieux adaptés aux réalités locales. Le mode de construction et les matériaux choisis ont alors un impact direct sur la forme produite. La modularité est également un autre mode d’habiter, qui permet de faire évoluer les logements en fonction des besoins des habitants sans se xer sur une typologie obsolète et préconçue.

Ce td nous a permis de comprendre les divers mécanismes qui interviennent dans l’avènement des modèles de confort ainsi que la manière dont ceux-ci transitent des classes dominantes vers les classes dominées.

En outre, nous nous sommes intéressés aux stratégies développées par di érents architectes en marge du système établi. Nous avons particulièrement cherché à comprendre en quoi ces démarches novatrices permettaient de remettre en question un fonctionnement qui n’est pas nécessairement profitable à tous. Nous avons vu comment elles pouvaient proposer des modes
de production de modèles et nouveaux et surtout des manières d’habiter novatrices, en s’intéressant notamment au processus et aux volontés des habitants.

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