Après avoir analysé les transcriptions architecturales de ces deux formes de confort, une notion commune se dégage: la notion de technique. Cette notion est présente à la fois dans la production de confort matériel, mais aussi dans la production du confort immatériel, sous différents aspects.
Cette notion de technique n’est donc pas uniquement attribuée à tout ce qui relève du confort matériel, où elle se traduit en recherche de la performance par les technologies... Elle est également présente dans le confort immatériel mais elle ne se voit pas.
En effet le confort matériel cherche à mettre en avant cette technologie, elle permet de contrôler l’espace et de l’adapter selon son choix. On obtient un côté à la fois modulaire mais aussi gé dans le sens où on limite les déplacements et les actions . On se trouve dans l’idéede la recherche de la performance : controller le plus de paramêtre depuis une unité de commande pratique. Cette notion de pratique est souvent liée au matériel.
Tandis que le confort immatériel, lui, utilise la technique pour donner de la qualité aux espaces. La technique ne se voit pas mais permet de symboliser et d’exprimer les matériaux. Le confort immatériel s’exprime en mouvement. Il n’est pas adaptable mais imposé et il se visite.La technique est ici utilisée comme savoir, et est masquée par sa simplicité extérieur. Cette simplicité fait l’objet de recherches complexes.
La technique permet aussi la réalisation d’opérations «significatives», acteurs majeurs de l’expression des sensations.
On constate donc que les notions de confort matériel et de confort immatériel sont étroitement liées à travers cette technique. On peut supposer que l’équilibre entre le confort matériel et immatériel se contrôle par la maîtrise et l’utilisation de la technique.
Le confort immatériel existe encore et attend d’être étudié. De nos jours il dépend de l’interpretation et de l’utilisation de la technique, notamment dans l’architecture.