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Accueil Enseignant Atelier-Projet Le monde chinois en référent

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Type de data

> Atelier-Projet

Cible

> Enseignant

Domaine institutionnel

> ARCHITECTURE

Auteur

> Stéphanie BOUFFLET

Tiers de rattachement

> ENSA

Année de conception

> 2017

Localisation

> Non situé

Thématiques

> pollution

L'appréhension écologique comme un Tout.

Domaine Programmatique :

Autres.

Statut :

Terminé.

Intervention dans le cadre d’une table ronde le vendredi 07 juillet 2017 au sujet de « L’enseignement de la transition écologique dans les ENSA » à l’ENSA de Lyon.

 

L’idée est d’aborder la transition écologique par l’Ailleurs, l’autrement.

Au delà de l’effet médiatique dont il fait régulièrement l’objet, le monde chinois reste méconnu dans sa singularité qui pourrait pourtant apporter un autre regard sur notre manière d’appréhender un projet et notamment dans sa relation des hommes à la nature en ville.

En Chine, la nature n’est pas considérée comme cet Autre vers lequel nous tendons en Occident à être en harmonie, mais un Tout dans lequel les hommes cherchent à s’insérer. La tradition urbaine chinoise découle en effet d’une recherche d’harmonie des hommes à leur lieu d’implantation dans l’idée de capter au mieux l’énergie transmise par un souffle; Souffle de vie. Présent partout, le souffle était là générateur de projet urbain.

L’ère industrielle puis maoïste et celle de l’ouverture ont massivement participé à l’état de dévastation du territoire chinois que nous connaissons aujourd’hui. Pour autant, le portait chinois ne pourrait s’arrêter là. Les acteurs sont conscients des enjeux de l’urbanisation massive et tentent depuis plusieurs décennies d’infléchir le problème en renouant d’une certaine manière avec le projet à l’échelle du grand territoire, voir même à celle du pays entier tel la Grande muraille verte qui concerne plus de 40% de la Chine.

Tandis que les Occidentaux financent à grand frais des projets d’éco-cité sur le territoire chinois, qui ne sont que des ponctuations d’écologie exemplaire pour l’instant de papier, l’Etat a lancé le projet de 16 villes pilotes en sponge city, équivalent du terme de ville perméable qui pourrait être une réponse plus appropriée au désastre environnemental car il prend en compte plus largement le contexte et ses enjeux.

Il ne s’agit sans doute pas d’une nouvelle tentative d’appréhension globale du territoire comme un Tout, mais néanmoins d’un point de départ qui permet de redonner du sens au lien des hommes au territoire qu’ils habitent.

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