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Type de data
> Activité Recherche, Laboratoire Recherche
Cible
> Chercheur
Domaine institutionnel
> ARCHITECTURE
Auteur
> Noha GAMAL SAID et Théo MARCHAL
Tiers de rattachement
> ENSA Grenoble
Année de conception
> 2017
Localisation
> Grenoble (38)
Thématiques
> ambiance
> acoustique
Domaine Programmatique :
Habitat.
Statut :
réalisé.
Intervention dans le cadre d’une table ronde le vendredi 07 juillet 2017 au sujet de « Quelles pratiques collaboratives pour apprendre et entreprendre ? » à l’ENSA de Lyon.
Dans cette proposition, il s’agit de faire un retour d’expérience sur une école thématique qui a eu lieu en janvier 2017 dans le cadre de l’école d’hiver organisée par le laboratoire cresson. Cette semaine a regroupée différents profils de participants (étudiants et professionnels en architecture, urbanisme, art, paysage et sciences humaines).
L’objectif de la semaine a été d’introduire la dimension sonore dans des problématiques architecturales contemporaines en couplant un travail sur l’ambiance sonore et la densité. Le son, qui est aujourd’hui un élément important des conditions de qualité de vie dans l’espace construit, l’est notamment dans l’environnement urbain de plus en plus dense. En effet ces configurations urbaines font émerger des qualités d’ambiances liées aux enjeux écologiques : selon un rapport de bas en haut, du proche au lointain ou de l’intime à l’extime, l’habitat dense propose des situations d’écoute remarquables (suspension, immersion, emboîtement, panoramique sonore, écoute duelle, exposition ou recul acoustique).
L’école thématique s’est focalisée sur l’esquisse sonore en tant que moteur pédagogique pour la conception des ambiances en se basant sur l’outil « Esquis’sons ! ».
Il permet d’introduire le son comme nouveau matériau à manipuler pour l’architecte dans la phase de conception. En auralisant en temps réel les différents scénarios d’intervention spatio-sonore, l’outil offre ainsi une nouvelle immersion moins « objectivable » et donc plus proche d’une expérience vécue.
L’exercice pédagogique se structure également autour d’un choix délibéré de travailler avec les habitants du quartier en les faisant partager leur vécu. De plus l’outil, par sa capacité d’immersion, a également permis d’impliquer les habitants jusqu’à la restitution des scenarios d’intervention présentés sous forme sonore. Cette méthode pourrait ainsi ouvrir de nouvelles pistes pour l’approche participative dans la pédagogie.